Login

Euronext Le blé soutenu par la canicule qui s'annonce

Les prix du blé étaient en hausse vendredi à la mi-journée, soutenus par des inquiétudes quant aux conséquences sur les cultures de la canicule que s'apprête à vivre la France la semaine prochaine.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Météo-France prévoit des températures très élevées, jusqu'à 40°C, et avertit qu'il fera très chaud une partie de la semaine, en particulier dans l'est du pays. Ce phénomène climatique intervient à un moment critique pour le blé, en pleine floraison : « Ce sera un élément à surveiller la semaine prochaine sur la fin du cycle du blé, ça pourrait stresser le marché », estimait Nathan Cordier, analyste au cabinet Agritel. Dans son rapport hebdomadaire sur les conditions de culture, Franceagrimer fait état, avant cette canicule, de conditions stables en blé tendre, à 80 % de cultures bonnes à très bonnes, comme la semaine dernière, à 70 % en blé dur (70%) et en orge de printemps, à 87 % (87%). Elles progressent légèrement en orge d'hiver, à 75 % (74%) et baissent légèrement en maïs, à 81 % (82 %).

Les cultivateurs vont guetter les risques d'échaudage (perte de rendement et de qualité due à la chaleur), selon Nathan Cordier, pour qui les gens « sont un petit peu inquiets », alors que jusqu'ici, la récolte s'annonçait plutôt prometteuse. Sur les réseaux sociaux, les avis étaient très partagés : une agricultrice de l'Allier craignait de voir ses plants griller, alors qu'un éleveur du Perche se rappelait de conditions similaires en 2015 qui avaient donné de très bons blés. Autre élément à surveiller, selon Nathan Cordier, un rapport américain sur les surfaces de cultures, après les intempéries, à partir d'un sondage auprès des agriculteurs, réalisé de fin mai à mi-juin.

Peu avant 12h30 (10h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé progressait de 75 centimes d'euro sur l'échéance de septembre à 180,75 euros et de 50 centimes sur l'échéance de décembre à 184,75 euros, pour près de 4.500 lots échangés. La tonne de maïs, elle, regagnait 50 centimes d'euro sur l'échéance rapprochée d'août à 176 euros et était inchangée sur l'échéance de novembre à 176,75 euros, pour une activité d'échanges quasi-nulle, cependant.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement